Financement des projets
J'ai déjà parlé du problème de manque d'implication des citoyens dans la communauté Granbyenne. J'avais suggéré une méthode de financement où la population était invitée à faire un prêt sans intérêt pour financer les différents projets de la Ville.
Pour vous aider à visualiser la chose, et l'importance d'un tel geste, je vous invite à écouter une entrevue faite avec Michel Morin, maire de Rivière-du-Loup, où il explique comment ils ont financé leur aréna. La première chose qu'ils ont fait c'est d'aller chercher 1,5 millions$ en dons provenant de la population. C'est similaire à ce que je propose, à la différence que je suggère des prêts sans intérêt plutôt que des dons. À mon avis, puisque qu'un prêt est un investissement, cela incite les gens à s'informer davantage, à comparer avec d'autres projets dans lesquels ils pourraient investir, et ainsi mettre l'argent là où il le faut, selon leurs valeurs. Cette plus grande implication fera en sorte que les projets seront nécessairement mieux adaptés aux besoins et aspirations des citoyens.
PGMR de la MRC Haute-Yamaska
Je profite du fait que vous avez écouté l'entrevue de Michel Morin pour aborder un autre sujet qui est d'actualité: le PGMR de la MRC Haute-Yamaska. Dans cette entrevue, le maire de Rivière-du-Loup nous parle de la valorisation des déchets en les transformant en énergie. La citation qui m'a interpellée est la suivante: "Du compost, il y en a déjà trop. Donc, il n'y a pas de possibilités de revenus avec ça."
Les 16, 17 et 18 mars prochains se tiendra une consultation publique concernant la modification du PGMR de la MRC Haute-Yamaska, projet dans lequel la population semble, malheureusement, peu impliquée.
Pourtant ce projet devrait soulever plein de questions à quiconque s'y intéresse un tant soit peu. La difficulté principale de choisir une méthode de valorisation des déchets réside dans le fait que c'est tout nouveau au Québec et que les méthodes les mieux adaptées, les plus rentables et les plus efficaces ne sont pas encore clairement établies. Celle prisée par notre MRC est le tri-compostage pour produire du compost, une méthode présentée sous forme expérimentale qui promet des rendements de près de 100% de valorisation.
Cette méthode est controversée, et il semble que seuls les dirigeants de notre MRC et les promoteurs qui veulent nous vendre le projet soient convaincus du bien-fondé de cette méthode. Ceci n'est pas un problème en soit, parce que peu importe le choix retenu, il y aura toujours un risque de se tromper, puisqu'on nage dans l'inconnu comme on l'a mentionné plutôt. Mais ce projet est un des rares qui va coûter deux fois plus cher que la majorité des autres projets; on parle de 35-40 millions$ versus 15-20 millions$ pour d'autres types de projets. Encore une fois, ceci n'est pas un problème, si les promesses de rendement sont au rendez-vous.
Là où le bât blesse, c'est l'engagement de 25 ans dans lequel on doit s'embarquer. En effet, si dans 5, 10 ou 15 ans on s'aperçoit qu'on a fait une erreur dans notre choix technologique, nos vidanges coûteront plus chers qu'ailleurs pour une période de 25 ans. Pire encore, si les rendements ne sont pas au rendez-vous, nous devrons débourser de l'argent supplémentaire pour s'adapter à la technologie qui aura pris sa place au Québec. N'oubliez pas que pour que le projet fonctionne, on doit importer, de l'extérieur de la région, deux fois plus de déchets que nous en produisons, sinon on paie la différence de nos poches. Le fait que Bromont ne fait plus partie de la MRC complique encore plus la situation. Si notre technologie ne fonctionne pas, personne ne fera affaire avec nous.
Le but de ce blog est d'inviter les gens au débat afin d'imaginer ce à quoi Granby pourrait ressembler. Je n'ai pas la solution magique pour la gestion des déchets, mais je ne crois pas que la réflexion actuelle est complète. En ce moment, plusieurs joueurs semblent se tourner vers la production d'énergie à partir des déchets plutôt que la production de compost. C'est la technique qui semble la plus prometteuse actuellement, une méthode qui ne fait pas partie de l'analyse du PGMR de la MRC Haute-Yamaska. En fait, la seule étude scientifique québécoise indépendante sur le sujet, faite par SNC-Lavalin, ne valorise pas l'option du tri-compostage. Estrie-Enviropôle, une compagnie de Lucien Rémillard qui tente de créer un méga-site de valorisation des déchets à Asbestos, construira cette année une usine de méthanisation (production d'énergie, de compost et de fertilisant) d'une capacité similaire à celle de notre usine de tri-compostage pour seulement 15 millions$. Non seulement, cette compagnie représente un compétiteur de taille pour notre projet qui doit aller chercher des clients extérieurs, mais elle pourrait même devenir une solution envisageable pour la gestion de nos déchets.
Pour moi, le plus grand défi à Granby est de réussir à impliquer les citoyens dans les projets qui s'y développent. Il n'est absolument pas normal que des projets d'une telle importance, non seulement d'un point de vue financier mais aussi social, ne soulèvent pas l'opinion publique, que ce soit pour les acclamer, les critiquer ou tout simplement chercher à s'informer.
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