Ceux qui me connaissent savent déjà mon désaccord avec la façon de gérer du conseil actuel de la Ville de Granby, particulièrement le silence des conseillers, les projets improvisés et les décisions prises derrière des portes closes, sans consultation ou écoute du citoyen.
Les dirigeants de la Ville de Granby ont développé dernièrement un plan stratégique après plusieurs sessions de travail échelonnées sur plus d'un an, afin d'imaginer le nouveau Granby dans cinq, dix ou quinze ans.
Malheureusement, ce plan stratégique est à l'image du conseil actuel, c'est-à-dire sans vision. Tout ceci n'est qu'un ramassis d'énoncés vagues qui relèvent plus de la démagogie que de l'expression d'idées nouvelles. Malheureusement, ce plan stratégique n'est pas en ligne sur le site internet de la ville (un exemple du manque de communication avec le citoyen), on ne pouvait le lire que dans le « Granby vous informe » de décembre 2008. Je ne le retranscrirai pas ici dans son intégralité, mais voici le premier paragraphe d'une série de six (aussi ennuyant les uns que les autres):
Granby crée un milieu de vie en équilibre avec son environnement de qualité où la famille s'épanouit. Fiers et passionnés, ses citoyens animent leur ville de concert avec les acteurs sociaux, culturels, communautaires, économiques et de loisirs.
Les autres paragraphes ne font que spécifier comment Granby veut encourager le commerce, l'industrie, le tourisme, l'agriculture, les institutions publiques, la famille, la protection de l'environnement et du patrimoine et un centre-ville accueillant, chaleureux et animé. En fait changez le mot « Granby » par le nom de la ville de votre choix, et ces énoncés représentent les responsabilités et aspirations de n'importe quelle ville.
Par la suite, ils ont fixé cinq objectifs à long terme (2009-2011) tous aussi vagues que l'énoncé précédent. Finalement, on obtient quelques exemples de priorités pour 2009:
Le but de ce blog est de faire contrepoids en impliquant la communauté granbyenne dans une discussion et un débat actif , et ce en proposant de véritables idées, avec des exemples concrets sur la façon qu'une ville devrait être administrée et développée.
Les dirigeants de la Ville de Granby ont développé dernièrement un plan stratégique après plusieurs sessions de travail échelonnées sur plus d'un an, afin d'imaginer le nouveau Granby dans cinq, dix ou quinze ans.
Malheureusement, ce plan stratégique est à l'image du conseil actuel, c'est-à-dire sans vision. Tout ceci n'est qu'un ramassis d'énoncés vagues qui relèvent plus de la démagogie que de l'expression d'idées nouvelles. Malheureusement, ce plan stratégique n'est pas en ligne sur le site internet de la ville (un exemple du manque de communication avec le citoyen), on ne pouvait le lire que dans le « Granby vous informe » de décembre 2008. Je ne le retranscrirai pas ici dans son intégralité, mais voici le premier paragraphe d'une série de six (aussi ennuyant les uns que les autres):
Granby crée un milieu de vie en équilibre avec son environnement de qualité où la famille s'épanouit. Fiers et passionnés, ses citoyens animent leur ville de concert avec les acteurs sociaux, culturels, communautaires, économiques et de loisirs.
Les autres paragraphes ne font que spécifier comment Granby veut encourager le commerce, l'industrie, le tourisme, l'agriculture, les institutions publiques, la famille, la protection de l'environnement et du patrimoine et un centre-ville accueillant, chaleureux et animé. En fait changez le mot « Granby » par le nom de la ville de votre choix, et ces énoncés représentent les responsabilités et aspirations de n'importe quelle ville.
Par la suite, ils ont fixé cinq objectifs à long terme (2009-2011) tous aussi vagues que l'énoncé précédent. Finalement, on obtient quelques exemples de priorités pour 2009:
- Élaborer un plan directeur pour la revitalisation du centre-ville
- Se doter d'une vision en mettant une table de concertation sur le développement économique
- Participer à la campagne de promotion du recyclage dirigée par la MRC
- Réaliser et communiquer la nouvelle signature de la municipalité
- Poursuivre la campagne de promotion « À l'envers du trafic »
- Élaborer une stratégie de mise en marché de la municipalité
- Installer des jeux d'eau au parc Daniel-Johnson
Le but de ce blog est de faire contrepoids en impliquant la communauté granbyenne dans une discussion et un débat actif , et ce en proposant de véritables idées, avec des exemples concrets sur la façon qu'une ville devrait être administrée et développée.
Donc aucune nouvelle idée pour 2009, ça semble être du réchauffé?
RépondreSupprimerSVP ne tournez pas le fer dans la plaie quoiqu'il soit bénéfique de nous rappeller qu'en 2007 les citoyens de Granby ont été dupés lors du référendum, mais nous ne sommes pas aussi "cons" que semble penser le conseil de ville et que l'ère de dilapider nos taxes sous forme d'acquisitions ou démolitions ridicules, concurrence déloyale directe à d'honnêtes commerçants, manquement flagrant de réceptivité et considération de l'opinion de tous ceux et celles qui osent dénoncer. FINALEMENT L'HEURE DES ÉLECTIONS MUNICIPALES APPROCHE ET LES CITOYENS "BAFOUÉS" AURONT LA CHANCE DE PARLER DE LEUR VISION COLLECTIVE RÉALISTE ET NON DE CELLE DES ÉLUS QUI CE JOUR-LÀ N'AURONT D'AUTRES CHOIX QUE D'EMPRUNTER UNE ROUTE QUI LEUR EST PEU FAMILIÈRE; CELLE DE L'OUVERTURE D'ESPRIT, DE L'ÉCOUTE ET DU RESPECT DE L'OPINION D'AUTRUI.
RépondreSupprimerCE JOUR-LÀ, GRANBY REDEVIENDRA LA CAPITALE DU BONHEUR!
Tout simplement génial ce blog qui donnera finalement l'opportunité aux citoyens d'échanger entre eux et ainsi contribuer à la vision communautaire de Granby, plutôt que de subir les "visions unilatérales" du conseil de ville actuel.
RépondreSupprimerGuylaine Lévesque
On parle beaucoup d'autobus mais quelqu'un à t-il pensé aux services de Communauto, il pourrais bien s'adapter à une région rurale comme la nôtre. L'utilité de notre transport en commun en serais décupler. Il ne faut pas faire l'erreur de penser que la population va changer ses habitudes au point de renier le côté pratique de la voiture. Pour donner un exemple, faire l'épicerie avec plusieurs sac à transporter se fait beaucoup mieux avec une voiture. De plus, tout les points non-couvert par les parcours d'autobus le seront, ainsi on évite d'avoir à rendre les trajets trop complexe tout en baissant les coûts pour la municipalité. Ce projet est en cours à Montréal, Sherbrooke, Québec et Gatineau, tous des villes garni d'un service de transport en commun. C'est une façon économique pour un citoyen d'avoir accès à l'automobile sans avoir les coûts astronomique qu'apporte un véhicule.
RépondreSupprimerJe persiste et je signe pour le dernier commentaire, nul besoin d'y aller de façon anonyme et j'aimerais bien avoir des commentaires de mon commentaire...
RépondreSupprimerStéphane Deschamps
stephane_deschamps77@hotmail.com
Vendredi le 20 mars 2009
RépondreSupprimerLe projet proposé par la MRC visant à valoriser les déchets est en soi une bonne voie à suivre; dans la mesure où toutes les options ont pu être étudié, comparé et présenté à la population. La consultation publique du 20 mars dernier pouvais nous paraître biaisé du fait qu’aucune autre option que le tri-compostage n’a été présenté. Il existe plusieurs autres procédés que celui qui nous à été exposé. Il est donc difficile de savoir en quoi ce projet pourrais être mieux ou pas que toutes autres alternatives. Le but de ce commentaire n’est pas de discréditer le travail qu’a pu engendrer un projet de cette envergure mais bien de faire valoir des alternatives qui pourrais améliorer la gestion de nos matières résiduelles. La direction de ce projet semble avoir pris la voie de la collecte à deux bacs puisque l’implication citoyenne semble un problème de taille. Pourtant, nous devrons quand même faire une campagne de sensibilisation portant entre autre sur les DDD; y inclure les réponses aux questionnements des contribuables à propos de l’éventuel bac brun ne serais pas si compliqué. Nous avons ici-même à Granby une entreprise spécialisé dans la conception de ce genre de produit. Il suffit de faire une campagne de sensibilisation efficace et allant droit au but. Tant qu’a faire une usine de cette envergure, autant faire un produit de meilleure qualité hors de toutes critiques et qui ne sera pas dépassé dans les vingt-ans à venir, ce qui m’amène à mon autre point, la durée du contrat auquel la municipalité nous lient tous et chacun.
Dans la situation économique et environnementale que nous subissons présentement, les enjeux sont sujets à changer rapidement et s’incruster pour les décennies à venir. D’ici vingt-cinq ans, plusieurs technologies feront leurs entrées dans la résolution de problèmes tant environnementaux qu’économiques. L’exemple des industries spécialisés dans la collecte de matières recyclables nous envoi un message clair; rien ne peut être pris pour acquit présentement. Dans la foulé « verte » qui prend de plus en plus de place dans les divers débats politiques, il ne serais pas surprenant qu’un projet comme la MRC nous propose tourne au vinaigre. Nous devrions collectivement trouver une solution porteuse de vision pour que tout les citoyens se sentent impliqués dans un processus qui donnerais un exemple positif plutôt qu’un fiasco où personne encore ne trouverais blâme. Le fait d’écarter les citoyens du processus pourrais s’avérer une erreur monumentale si d’autres MRC viennent à nous prouver le contraire. Parler d’environnement et agir en faveur de notre avenir collectif n’est pas à ce que je sache un sujet tabou.
D’autres problèmes pourrais subvenir si il n’y a pas suffisamment de surveillance. Les risques de contaminations reliés aux substances pathogènes, aux métaux lourds et au phosphore pourrais être catastrophique. C’est un problème qui peut facilement être évité par le traitement assisté au plasma, une technologie crée et appliqué au Québec de concert avec Hydro-Québec. Ce processus à réputation d’être énergivore mais les études tendent à prouver le contraire. De toute façon, le mandat de recherche de cette compagnie vise à créer des technologies toujours plus efficace dans une optique d’économie d’énergie. Le risque de contamination de la nappe phréatique n’est pas à exclure non plus même si la menace est apparemment faible. Un projet de cette envergure nécessite des garanties solide à plusieurs niveaux. L’hygiène public, l’environnement et la rentabilité sont tous aux rendez-vous dans ce processus. Le défi est considérable mais non moins réalisable. La population est prête à de telles réalisations si le message est clair et inclusif.
Stéphane Deschamps
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